Point bimensuel Vendée Globe #3

A bord de V and B- Mayenne, Maxime Sorel, bizuth du Vendée Globe, nous partage presque quotidiennement sa vie à bord sur www.team-vandb-mayenne.com ou sur YouTube.

Sur ce blog, nous vous proposons toutes les 2 semaines,  un condensé de toutes les émotions, les exploits, la routine et aussi les galères vécues en mer.

Point cartographie : où en est Maxime?

  • Nombre de jours de course : 42 jours
  • Classement : 10ème /27 bateaux en course
  • Distance restant à parcourir : 11 300 milles nautiques

Ces 2 dernières semaines ont été extrêmement compliquées pour Maxime : l’Océan Indien ne lui a pas fait de cadeau…

Après plus de 3 semaines en 11ème position, il a gagné une place et atteint le top 10 ce matin 21 décembre 2020 !

L’océan indien : entre enfer, avaries…. et paradis 

Dans les mers du sud, Maxime nous confiait qu’il était très difficile d’avancer, la mer étant complétement désordonnée. Maxime évoquait d’ailleurs un véritable “champ de bosses”. Les vents étaient aussi très changeants et des rafales de 64 noeuds ont été relevées (soit plus de 115 km/h).

Au-delà de la navigation, la vie à bord avait aussi son lot de difficultés :  compliqué de s’alimenter, de s’hydrater, de se reposer. 

mer déchainée vendée globe Maxime Sorel

Il y a une dizaine de jours, alors au milieu de l’Indien, Maxime a dû faire face à des avaries importantes sur 2 de ses voiles J2 et J3. Il a réalisé les réparations par étapes, soutenu par son équipe technique et la voilerie.  

En tout, Max a œuvré pendant 5 jours pour réparer ses voiles. De longues heures de travail acharné pour affaler, hisser, rentrer les voiles, les sécher, les coller, les coudre….puis les réinstaller ! 2 ascensions en tête de mât plus loin, il peut être fier du travail réalisé ! 

Bravo à lui et à l’équipe technique qui ont assuré pour rendre cela possible aussi rapidement !

“J’accuse encore le coup, je fais de bonnes siestes, quand le bateau avance bien. Moralement, ça va. Avec 10 jours catastrophiques dans une mer croisée, avec ces problèmes de voiles qui m’ont chamboulé, j’ai vécu un ascenseur émotionnel. C’est une vraie réussite que d’avoir réparé ça !”

Maxime Sorel
Maxime Sorel en tête de mât

Se réjouir des petits bonheur

Pendant la bataille, alors que Max était en tête de mât, il franchit le 15 décembre la longitude du Cap Leeuwin, le second cap de ce tour du monde au sud-ouest de l’Australie.. La même semaine, notre cofondateur, Jean- Pierre Derouet, a lui passé la barre des 150 magasins visités sur La Tournée V and B. Tous deux en ont profité pour s’adresser des vidéos d’encouragement.

Faire le tour du monde … c’est aussi se réjouir des petits bonheurs que nous offre la nature !

Malgré les difficultés de navigation dans l’océan Indien, Maxime nous a fait partager de magnifiques images : arc en ciel, coucher de soleil. “ Le sud nous offre des couleurs de dingue” avoue Maxime.

Maxime Sorel - coucher de soleil
Maxime Sorel - arc-en-ciel

« C’est plutôt pas mal : depuis deux jours, il y a du soleil, c’est cool. Les conditions sont plutôt correctes, il y a du vent, qui est assez instable, mais la mer n’est pas trop désordonnée. Et il y a des petits oiseaux partout ! Quand je suis passé au sud des îles Macquarie, je savais qu’il y avait des cailloux, les Bishop, mais je pensais qu’ils étaient au ras de l’eau. Or, une demi-heure avant d’y passer, j’ai vu un énorme truc noir ! (…) C’était chouette, cela faisait 40 jours que je n’avais rien vu d’autre que la mer.”

Maxime Sorel

Déjà 50% du parcours !

Maxime a parcouru 14 700 milles et il ne lui en reste “que” 11 300 !

«J’ai l’impression que je suis parti depuis super longtemps. Quand on regarde la carte, on se dit que nous allons vraiment nous éloigner des côtes et des îles. On est loin !» 

Maxime Sorel

Maxime va quitter un Indien qui ne lui aura pas laissé de répit et continue de faire sa route vers le Pacifique avec concentration et détermination. 

Espérons que le Pacifique portera bien son nom ! Après ces 2 semaines agitées,  Maxime traversera la zone la plus éloignée des terres entre la Nouvelle-Zélande et le Cap Horn : le Point Némo.

Pour l’heure, c’est un grand « tout droit » le long de la zone d’exclusion Antarctique. Et puis un peu avant Noël, il lui faudra éviter une dépression qui, selon les prévisions, devrait le frôler. Sinon, il sera contraint de ralentir pour la laisser passer. 

Prochain point de passage : le fameux Cap Horn en début d’année !

Soutenez avec nous l’association Vaincre la Mucoviscidose

Pendant son incroyable défi autour du monde, Maxime n’a de cesse de rappeler qu’il est là pour prouver que “rien  n’est impossible” et qu’il ne faut “rien lâcher”. Il pense particulièrement aux patients atteints de mucoviscidose. Parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose, Maxime, par sa détermination et sa combativité,  est un ambassadeur hors pair.

Si vous aussi vous voulez soutenir cette cause, V and B a souhaité s’associer à l’initiative des bénévoles de l’association “Du Souffle dans les Voiles pour Vaincre la Mucoviscidose” : 24 000 Ptits Moulins autour du Monde. 1 moulin représente symboliquement 1 mille nautique et l’objectif est d’arriver à en vendre 24 000 d’ici la fin du Vendée Globe.

Les P’tits Moulins sont en vente dans votre magasin V and B  pour un don de 2€ minimum. L’intégralité des dons sera reversée à l’association. Vous pouvez aussi commander des kits sur https://team-vandb-mayenne.com/la-muco-le-combat/

P'tits moulins Vaincre la mucoviscidose

Être caviste chez V and B

Maxime, 24 ans, est caviste au magasin V and B de La Flèche. De son arrivée en alternance à son poste de responsable de magasin au V and B de La Flèche, il nous décrit son parcours.

Comment es-tu devenu caviste chez V and B ?

A la suite de mon BAC ES, j’ai poursuivi mes études en BTS MUC (Management des Unités Commerciales) en alternance au V and B de La Flèche. J’ai tout de suite accroché sur la partie produits. Puis, après mon BTS, j’ai voulu poursuivre mes études en me spécialisant cette fois-ci dans l’œnologie où j’ai approfondi cette connaissance.

C’est quoi le métier de caviste chez V and B ?

Être caviste chez V and B, ça commence par l’accueil des clients, la remise en place du magasin, le conseil et la dégustation de produits lors de mise en avant produits mais aussi l’organisation de soirées.

L’avantage c’est que derrière la partie magasin, on a la partie bar. On peut donc faire découvrir les produits que l’on a en magasin aux clients.

V and B c’est partager des bons moments avec ses clients, leur faire découvrir des nouveaux produits, car il y a beaucoup de nouveautés régulièrement. J’aime apprendre et apporter cette culture à notre clientèle. C’est toujours pour moi un plaisir de venir travailler, d’avoir ce sentiment d’apporter de la joie et de la bonne humeur aux gens au quotidien.

Peux-tu nous parler de ton évolution chez V and B ?

Cela va faire bientôt un an que je suis devenu responsable de magasin du V and B de La Flèche. Je me suis aussi lancé sur un projet d’ouverture de magasin. Cela montre que l’on peut démarrer stagiaire et grandir chez V and B en étant accompagné. On bénéficie d’un cursus de formation complet passant de la formation produits, à la gestion ou au management pour pouvoir grandir et avoir un jour son propre magasin. Peu importe si on a les connaissances ou un niveau en œnologie particulier, l’avantage c’est que V and B nous accompagne avec toutes ces formations qui nous permettent de grandir.

Point bimensuel Vendée Globe #2

A bord de V and B- Mayenne, Maxime Sorel, bizuth du Vendée Globe, nous partage presque quotidiennement sa vie à bord sur www.team-vandb-mayenne.com ou sur YouTube.

Sur ce blog, nous vous proposons toutes les 2 semaines,  un condensé de toutes les émotions, les exploits, la routine et aussi les galères vécues en mer.

Point cartographie : où en est Maxime ?

  • Nombre de jours de course : 29 jours
  • Classement : 11ème /29 bateaux en course
  • Distance restant à parcourir : 16 100 milles nautiques
classement Vendée Globe 7 décembre 2020

Le 1er mois de course de Maxime a été tout à fait remarquable : il s’est battu avec ses armes à bord de V and B – Mayenne, voilier à dérives droites ( non muni de foil).  Il  affiche une belle 11ème position en ce 29ème jour de course !

La découverte des mers du sud : l’enfer de l’océan Indien

Après la descente de l’Atlantique, le passage de l’Equateur et le contournement de l’anticyclone de Ste Hélène, Maxime s’est un peu retrouvé face à l’inconnu. Les fameux 40èmes rugissants (zone située entre le 40ème et 50ème parallèle) ont de quoi inquiéter tout marin qui s’y aventure. Maxime avait un peu d’appréhension à l’approche de cette zone où il n’avait jamais navigué et où les vents sont particulièrement forts.

Maxime Sorel - V and B Mayenne

C’est véritablement le passage du mythique Cap de Bonne Espérance (Afrique du Sud) qui a marqué l’arrivée dans l’Océan Indien. Maxime a été le 13ème skipper à franchir ce cap en 24 jours et 13h. Il a profité du passage de Bonne-Espérance pour encourager les patients atteints de la Mucoviscidose. « J’essaie de leur dire, même si je ne suis pas du tout dans leur situation, que rien n’est impossible. Je veux leur amener de l’espoir. »

Ce nouvel océan est réputé hostile : “ l’Indien c’est le diable” disent même certains. En effet,  les conditions se sont durcies: mer formée, houle de 4 à 5m, températures de plus en plus fraîches : une nouvelle course a commencé !

Maxime Sorel nous décrit un peu son quotidien : »Il fait très froid. Le long de la porte des glaces, l’eau était à 5,5 degrés. C’est vraiment un glaçon lorsque l’on a la moindre projection sur le corps. L’ambiance est très humide, il fait gris tout le temps (…) avec plein d’oiseaux qui nous suivent.”

La mésaventure de Kevin Escoffier sur PRB la semaine dernière a donné comme un avertissement aux marins. Ces derniers jours, le bateau a tapé fort dans les vagues, la mer est déchaînée : notre skipper lève le pied et reste prudent.

Le programme des jours à venir ?

Alors que Maxime Sorel n’avait jamais navigué seul plus de 21 jours, son record est désormais battu avec déjà 29 jours en mer . Il a bien conscience que la route est encore longue mais son ambition reste la même :  « Mon objectif est clair, c’est de finir. Je suis très content d’être là où je suis en ce moment mais je ne vous cache pas que j’ai levé le pied. Les mers sont grosses et on part vite en surf à des survitesses assez impressionnantes. Le Grand Sud, c’est long, le Vendée Globe, c’est long. Il faut faire attention dans cette partie du parcours et on remettra du charbon quand on pourra. »

Actuellement dans le nord d’une dépression, Maxime Sorel va devoir naviguer dans ces conditions compliquées et composer avec des vents forts et une mer démontée. Il va lui falloir trouver le compromis pour avancer et rester dans la course tout en restant prudent. 

Prochains points de passage : Les îles Kerguelen ( la France australe) puis le Cap Leeuwin avant Noël.

Et en virtuel, le Vendée Globe cela donne quoi ?

Avec plus de 970 000 joueurs virtuels, c’est un sacré succès rencontré par Virtual Regatta, qui permet de vivre la course et de défier les skippers du Vendée Globe en conditions presque réelles (mais au chaud et devant sa tablette ou son smartphone!). 

Parmi ces joueurs, 5 802 ont choisi de faire partie de notre course privée V and B- Mayenne aux couleurs du dragon des océans  : Merci à tous !

Bravo au premier, pseudo Nfschimiono,  qui est actuellement 71ème du classement général de la course…une belle performance !

Il est encore temps de nous rejoindre, d’arborer nos couleurs en rentrant le code DRAGON !

RDV virtuels du jeudi

Rejoignez l’équipe V and B – Mayenne pour un moment d’échanges autour de la course de Maxime et de Virtual Regatta lors de nos RDV virtuels du jeudi (à l’heure de l’apéro!) : en live Facebook sur la page Maxime Sorel ou sur le monde virtuel de Mayenne World. 

Retrouvez toutes les informations sur : la page évènement

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